Start up de l'espoir

Publié le par india

«Les start-up prometteuses pullulent en Suisse», se réjouit Raphaël Cohen, directeur du diplôme d’entrepreneuriat et business development à HEC Genève.

Une situation qui n’a pas échappé à la société américaine Red Herring. Chaque année depuis 1996, cette entreprise — qui fait référence en matière de haute technologie sélectionne100 start-up considérées comme les plus prometteuses en Europe.

Pour son édition 2009, Red Herring a choisi quatorze start-up helvétiques parmi les 100 primées.

Mieux: sur les 14 lauréats suisses, sept ont leur siège social en Suisse romande. Rapportée au nombre d’habitants, la Suisse romande apparait ainsi comme la capitale européenne des start-up prometteuses!


Ci-dessous une start-up qui deviendra grande je l'espère 

Epithelix, des tissus humains in vitro
La société genevoise commercialise des tissus humains reconstitués in vitro, offrant une alternative économique à l’expérimentation animale.

«Notre nouveau modèle cellulaire in vitro d’épithélium respiratoire humain offre une alternative intéressante et économique à l’expérimentation animale.» Aux côtés de trois autres scientifiques de l’Université de Genève (Ludovic Wiszniewski, Song Huang et Jean-Paul Derouette) Samuel Constant a fondé, en mars 2006, Epithelix, la première start-up née de l’incubateur Eclosion, de l’Etat de Genève.

Cette jeune pousse développe, produit et vend des tissus humains reconstitués in vitro. «Nous récupérons des cellules isolées à partir desquelles notre savoir faire permet de reconstituer des tissus.» La société, qui emploie huit personnes, fournit aussi des services de criblage et de tests de molécules à haut débit, basés sur ses propres modèles cellulaires, à des laboratoires de recherche et sociétés pharmaceutiques.

Concrètement, le modèle mis au point permet d’étudier l’effet chronique provoqué par des médicaments ou des substances nocives comme l’amiante ou le tabac. Il offre ainsi de belles perspectives dans la recherche sur les maladies respiratoires, telles que l’asthme ou la BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive).

Particularité dans le monde des start-up biomédicale, «nous n’avons aucun investisseur, souligne Samuel Constant. La première année nous nous sommes développés grâce à nos propres deniers et, dès la deuxième année, nous avons dégagé un bénéfice substantiel.»

Source

Publié dans Actu vite vu

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
"Alternative à l'expérimentation animale", j'aime.
Répondre
I
<br /> Elle est possible. Mais il est bien difficile de se battre contre une structure si bien établie.<br /> <br /> <br />
~
Une belle avancée de la science mais attention aux dérives... Bon mercredi!
Répondre
I
<br /> Bonjour Kri. Je pense que tu parles de dérives d'ordre éthique ? dans ce cas précis j'ai la nette impression que la motivation première est la recherche pure et simple et qu'elle n'est<br /> motivée en rien par des pensées idéologiques ou passionnelles. <br /> Mais il y aura, bien sûr, toujours quelques extra-terrestres.. <br /> <br /> <br />