Histoires de corps
J'ai repris substance, senti mon corps, superposé les matières, super reposée pour recommencer..
J'ai trouvé quelques dictons que j'ai disséminés ça et là
Pour moi le corps est essentiel, doté d'un énorme potentiel, un ami fidèle et lorsqu'il joue des tours et ne peut plus aller de l'avant, que la fatigue, les agressions ont raisons des sensations, je refuse d'entrer dans cet état d'esprit où se blinde le corps et l'âme car les érections de la pensée sont comme celles du corps, elles ne viennent pas à volonté (1).
Ce que cache mon langage, mon corps le dit. Mon corps est un enfant entêté. Mon langage est un adulte très civilisé (2), le corps ne trahit pas, il se prostrera, se fermera telle une huître dès qu'on l'approchera si on lui veut du mal.
Parler avec son corps plus qu'avec ses pensées, la main qui écrit sait mieux que la tête (on pense à partir de ce qu'on écrit et pas le contraire (3)).
Il exprime le désir, le retrait, il sait faire respecter la distance idéale entre l'autre et moi, c'est lui qui choisi, plus que mes pensées. Instinctif, animal, il faut lui faire confiance.
Nietzche disait : Je suis corps tout entier et rien d'autre; l'âme n'est qu'un mot désignant une parcelle du corps.
Si mon corps résiste à l'idée que j'ai, j'abandonnerais l'idée.
Ce corps, je lui en ai fait voir de toutes les couleurs, violé, agressé, désiré si souvent que je lui ai fait payer l'addition.
Depuis longtemps je suis réconcilliée avec lui, il est mon guide et ma raison.
J'aime les plaisirs, les hommes, la paix, l'amour, je le respecte infiniment maintenant et ne désire plus que son bien et celle de mon esprit. Les conflits sont terminés et lorsque je vais trop loin, je m'arrête à l'instant.
Le corps est intime et les écrits aussi parfois mais pour moi ce n'est pas un problème de vous dire ceci car je ne vois rien d'obcène ni de vulgaire à écrire qui l'on est.
(1) Gustave Flaubert
(2) Roland Barthes
(3) Louis Aragon

J'ai trouvé quelques dictons que j'ai disséminés ça et là
Pour moi le corps est essentiel, doté d'un énorme potentiel, un ami fidèle et lorsqu'il joue des tours et ne peut plus aller de l'avant, que la fatigue, les agressions ont raisons des sensations, je refuse d'entrer dans cet état d'esprit où se blinde le corps et l'âme car les érections de la pensée sont comme celles du corps, elles ne viennent pas à volonté (1).
Ce que cache mon langage, mon corps le dit. Mon corps est un enfant entêté. Mon langage est un adulte très civilisé (2), le corps ne trahit pas, il se prostrera, se fermera telle une huître dès qu'on l'approchera si on lui veut du mal.
Parler avec son corps plus qu'avec ses pensées, la main qui écrit sait mieux que la tête (on pense à partir de ce qu'on écrit et pas le contraire (3)).
Il exprime le désir, le retrait, il sait faire respecter la distance idéale entre l'autre et moi, c'est lui qui choisi, plus que mes pensées. Instinctif, animal, il faut lui faire confiance.
Nietzche disait : Je suis corps tout entier et rien d'autre; l'âme n'est qu'un mot désignant une parcelle du corps.
Si mon corps résiste à l'idée que j'ai, j'abandonnerais l'idée.
Ce corps, je lui en ai fait voir de toutes les couleurs, violé, agressé, désiré si souvent que je lui ai fait payer l'addition.
Depuis longtemps je suis réconcilliée avec lui, il est mon guide et ma raison.
J'aime les plaisirs, les hommes, la paix, l'amour, je le respecte infiniment maintenant et ne désire plus que son bien et celle de mon esprit. Les conflits sont terminés et lorsque je vais trop loin, je m'arrête à l'instant.
Le corps est intime et les écrits aussi parfois mais pour moi ce n'est pas un problème de vous dire ceci car je ne vois rien d'obcène ni de vulgaire à écrire qui l'on est.
(1) Gustave Flaubert
(2) Roland Barthes
(3) Louis Aragon