Série unesco - Patrimoine mondial - Parc international de la Paix Waterton-Glacier

Canada
Etats-Unis d'Amérique
Date d'inscription : 1995
Critères : (vii) (ix)
Bien : 457614.0000 ha
Province d'Alberta, Canada; Etat de Montana, Etats-Unis
Brève description
En 1932, le parc national des Lacs-Waterton (Alberta, Canada) et le Glacier National Park (Montana, États-Unis d'Amérique) ont été réunis pour former le premier « parc international de la paix » du monde. Situé de part et d'autre de la frontière entre les deux pays, il offre des paysages d'une beauté exceptionnelle. Il est particulièrement riche en espèces végétales et en mammifères ainsi qu'en prairies, forêts, éléments alpins et glaciers.
Valeur exceptionnelle
Le Parc international de la paix Waterton-Glacier présente un climat distinctif, un cadre physiographique, une mise en contact des biomes de montagne et de prairie et une ligne de partage des eaux tri-océanique. C’est une aire dotée de valeurs panoramiques remarquables, avec une flore et une faune abondantes et variées.
Critères
(vii) Les deux Parcs nationaux ont été désignés à l’origine par leurs nations respectives en raison du décor montagneux superbe, du relief topographique élevé, du paysage glaciaire et de la faune et de la flore abondamment diversifiées.
(ix) Le bien occupe une place centrale dans la cordillère occidentale de l’Amérique du Nord, ce qui a donné lieu à l’évolution de communautés végétales et à des complexes écologiques qui ne se retrouvent nulle part ailleurs dans le monde. Les régimes climatiques maritimes non entravés par les chaînes de montagnes au nord et au sud permettent aux plantes et aux animaux caractéristiques du Pacifique nord-ouest de s’étendre dans le parc jusqu’à la ligne continentale de partage des eaux. A l’est, les communautés de prairie se blottissent contre les montagnes sans le moindre contrefort, produisant un développement de l’interface entre communautés de prairie, montagnardes et alpines. Le Parc international de la paix comprend les sources de trois grands bassins fluviaux drainant des biomes remarquablement différents vers plusieurs océans. L’importance biogéographique de cette ligne de partage tri-océanique est accrue par les nombreuses liaisons végétalisées entre les sources. Le résultat net est la création d’un ensemble unique et d’une grande diversité de flore et de faune concentrée dans un espace restreint.
Source