Dénuement d'automne
"Quelles que soient les horreurs du boulot, la spirale et ses feuilles me nettoyaient" Grangé- Le serment des limbes
Que ces feuilles mortes, ocre, petites taches de rousseur de l'automne, emportent avec elles tous les rougeoiements des soleils couchant, toutes les choses qui finissent et qui reviendront, différemment.
Laisser tomber, s'écraser et mourir ces feuilles sans sentiment de perte car elles ont dénué l'arbre de ses vêtements chatoyants, bruissants et murmurants au gré du vent et qu'il nous a semblé bien plus fort sans ses apparats, montrant ainsi vraiment d'où vient sa force.
Comme au-dessus du ciel terne il y a le soleil, comme derrière la colère il y a les peurs, au-delà des apparences il y a ce qui commence.
L'automne le début d'un renouveau.