Un 5 à 8 pour Bruno
Mots de tête n° 5, non ce n'est pas le nouveau Chanel mais bien le
défi de Bruno pour cette semaine :
1) Racontez brièvement un événement réel
très précis mais anodin
d'une de vos journées
2) Sans modifier les éléments réels de l'histoire
réécrivez votre texte court en différentes versions
avec un autre ressenti :
tristesse, colère, enthousiasme, lassitude,
haine, envie, nostalgie, humour...
In situ :
Pause de 15 minutes, un café en vue, exposé terrasse au soleil, but de l'opération : boire un café, lire le journal, être paisible et profiter des rayons.
Tu arrives, t'installe et repère le dit journal sur une table.
Une femme arrive, au demeurant assez sympathique, s'installe à cette table et s'accapare du journal...avant toi !
Réactions :
Tristesse
Nooon, trop tard, comme toujours... et comme toujours c'est sur moi que ça tombe, la dernière fois c'était seulement hier...pourquoi mais pourquoi le sort s'acharne ainsi contre moi ? Ô tristesse Ô désespoir !
Colère
Merde ! c'est quoi cette pouffe ? envie de lui arracher le journal des mains moi et tu vas voir que c'est juste pour lire son horoscope en plus. Tiens regarde, elle me cherche, t'as vu comme elle tourne les pages ? d'une lenteuuur...mon dieu qu'elle m'énerve ! Mais que fait-elle °_° ?? elle sort un stylo de son sac ? ! pour faire...attendons...un sudoku ! j'y crois pas, c'est trop fort ! elle veut faire son intéressante et montrer qu'elle sait compter jusqu'à 9 !
Enthousiasme
Super ! une femme avec un air avenant, c'est toujours agréable à regarder alors tant pis pour le journal, je vais tenter de m'occuper et pourquoi pas en imaginant sa vie à cette nana qui se la pète un max femme si enjouée.
Haine
Arg ! je sors la hache de mon sac ou le marteau glissé (subrepticement ce matin, on ne sait jamais...) sous ma ceinture ?
qu'est-ce que je fais ? je l'enlève ou la massacre sur place ?
Envie
Oh quelle belle tarte femme ! elle a l'air si sûre d'elle, tout le contraire de moi...soupir...tu vois, tout lui sourit : une table, une chaise ET un journal ! d'une main élégante, elle tourne les pages, suis certaine qu'elle doit travailler à la bourse, elle me semble bien attentive en lisant cette page, parce que bien sûr la bourse remonte, parce qu'elle est là, parce qu'elle y veille. Brave femme ! comme je l'envie.
Nostalgie
Il y a 30 ans, cette femme aurait remarqué mon oeil avide avant même que je m'en aperçoive moi-même et elle m'aurait gentiment proposé de lire le journal avant elle. Elle m'aurait également proposé son homme, son toit et son repas. Maintenant elle ne me filerait que ses gamins, horribles ados, vulgaires et tout méchants.
Mais ce qui sauve de situations pareillement difficiles, c'est incontestablement l'humour et c'est ainsi que je vous raconterais le véritable déroulement :
Je me suis assise, j'ai bu mon café et attendu qu'elle termine le convoité journal, et alors qu'elle semblait prête à quitter les lieux, en repoussant ma chaise j'ai remarqué qu'un autre exemplaire du dit journal attendait patiemment que je le soulage de la mise sous presse de mon délicat postérieur. Cela s'appelle certainement avoir la tête dans les nuages pour les poètes et la tête dans le c.. pour les endormis.
Bonne journée !!
défi de Bruno pour cette semaine :
1) Racontez brièvement un événement réel
très précis mais anodin
d'une de vos journées
2) Sans modifier les éléments réels de l'histoire
réécrivez votre texte court en différentes versions
avec un autre ressenti :
tristesse, colère, enthousiasme, lassitude,
haine, envie, nostalgie, humour...
In situ :
Pause de 15 minutes, un café en vue, exposé terrasse au soleil, but de l'opération : boire un café, lire le journal, être paisible et profiter des rayons.
Tu arrives, t'installe et repère le dit journal sur une table.
Une femme arrive, au demeurant assez sympathique, s'installe à cette table et s'accapare du journal...avant toi !
Réactions :
Tristesse
Nooon, trop tard, comme toujours... et comme toujours c'est sur moi que ça tombe, la dernière fois c'était seulement hier...pourquoi mais pourquoi le sort s'acharne ainsi contre moi ? Ô tristesse Ô désespoir !
Colère
Merde ! c'est quoi cette pouffe ? envie de lui arracher le journal des mains moi et tu vas voir que c'est juste pour lire son horoscope en plus. Tiens regarde, elle me cherche, t'as vu comme elle tourne les pages ? d'une lenteuuur...mon dieu qu'elle m'énerve ! Mais que fait-elle °_° ?? elle sort un stylo de son sac ? ! pour faire...attendons...un sudoku ! j'y crois pas, c'est trop fort ! elle veut faire son intéressante et montrer qu'elle sait compter jusqu'à 9 !
Enthousiasme
Super ! une femme avec un air avenant, c'est toujours agréable à regarder alors tant pis pour le journal, je vais tenter de m'occuper et pourquoi pas en imaginant sa vie à cette nana qui se la pète un max femme si enjouée.
Haine
Arg ! je sors la hache de mon sac ou le marteau glissé (subrepticement ce matin, on ne sait jamais...) sous ma ceinture ?
qu'est-ce que je fais ? je l'enlève ou la massacre sur place ?
Envie
Oh quelle belle tarte femme ! elle a l'air si sûre d'elle, tout le contraire de moi...soupir...tu vois, tout lui sourit : une table, une chaise ET un journal ! d'une main élégante, elle tourne les pages, suis certaine qu'elle doit travailler à la bourse, elle me semble bien attentive en lisant cette page, parce que bien sûr la bourse remonte, parce qu'elle est là, parce qu'elle y veille. Brave femme ! comme je l'envie.
Nostalgie
Il y a 30 ans, cette femme aurait remarqué mon oeil avide avant même que je m'en aperçoive moi-même et elle m'aurait gentiment proposé de lire le journal avant elle. Elle m'aurait également proposé son homme, son toit et son repas. Maintenant elle ne me filerait que ses gamins, horribles ados, vulgaires et tout méchants.
Mais ce qui sauve de situations pareillement difficiles, c'est incontestablement l'humour et c'est ainsi que je vous raconterais le véritable déroulement :
Je me suis assise, j'ai bu mon café et attendu qu'elle termine le convoité journal, et alors qu'elle semblait prête à quitter les lieux, en repoussant ma chaise j'ai remarqué qu'un autre exemplaire du dit journal attendait patiemment que je le soulage de la mise sous presse de mon délicat postérieur. Cela s'appelle certainement avoir la tête dans les nuages pour les poètes et la tête dans le c.. pour les endormis.
Bonne journée !!