A(p)éro bic
T'es jeune, étudiant (en médecine c'est encore plus tendance) et ce soir il y a un botellón géant qui est programmé devant le mur des réformateurs à Genève et c'est sous les yeux de Calvin et sa clique que tu vas prends une murge du diable. Un apéro orgiaque dont tu ne n'arrêtera jamais de te souvenir. Tu finiras contorsionné (d'où le titre de ce billet spongieux)dans un buisson, dont tu auras demandé la main juste avant mais qu'il n'aura même pas daigné répondre, le bougre. Demain tu seras à la une des journaux parce que franchement ces jeunes, ils savent plus quoi inventer. Alors que tout faux, à ton âge on faisait pareil mais au moins le lendemain on avait pas notre tête sur le net ou en première page. Les amis et les journalistes avaient d'autres chats à fouetter que ceux-ci.
Ce n'est pas que j'adhère à ces manifestations qui abîme le paysage des parcs et promenades des villes mais je trouve franchement limite qu'on moralise là-dessus et qu'on en fasse un problème de société, actuel.
Il ne manquerait plus que j'écrive " de mon temps" et que j'explique par le menu ce qu'on organisait pour fêter tous les week-end de l'année et je serais alors, aujourd'hui, probablement tenue pour une des responsables de la dégradation de la société. Un comble ! Alors que je ne bois plus une goutte d'alcool sauf à Noël et à la Canagria (contraction de cannabis et sangria).
C'était mon petit cocktail maison pour Lajemy et le casse tête de la semaine.