Comme un ouragan...
J'ai choisi de traiter les ouragans (on parle d'ouragan lorsqu'une dépression amène des vents de plus de 115 km/h) parce qu'ils sont impressionnants et qu'ils risquent de le devenir encore plus avec le réchauffement climatique.
Les ouragans peuvent produire plusieurs tornades lors de leur passage, ce qui les rend encore plus dévastateurs.
Le point central d'un ouragan est appelé l'oeil. Dans cette zone règne le calme presque plat (vent d'environ 30 km/h). Près de ce centre (environ 40 km) les vents sont à leur maximum c'est à dire environ 270 km/h avec des rafales allant jusqu'à 350 km/h.
Cyclone Katrina
Par rapport au réchauffement climatique, plusieurs études ont été menées:
Le nombre et la proportion d'ouragans de catégories 4 et 5 (le maximum sur l'échelle Saffir-Simpson qui fait référence) ont presque doublé depuis 1970.
Le réchauffement de la Terre induit par les activités humaines qui rejettent massivement des gaz à effet de serre entraîne une hausse moyenne des températures à l'échelle planétaire. Ainsi, la température dans les zones tropicales des cinq bassins océaniques, où se forment les cyclones, a augmenté de 0,5 degré Celsius depuis 1970. Or, l'une des conditions indispensable à la formation d'un cyclone est la température des eaux de surface qui doivent être d'au moins 26,5°C sur au moins 60 m de profondeur.
Il semble donc logique que nos émissions de gaz à effet de serre puissent jouer un rôle dans la multiplication et la violence des cyclones. En effet, la fréquence, l'intensité et la durée des phénomènes extrêmes (canicules, inondations, sécheresses...) seront accentuées dans le changement climatique en cours.
Néanmoins, attribuer l'intensification de la violence des cyclones au cours des quarante dernières années au réchauffement atmosphérique nécessiterait de disposer de données globales sur une période plus longue et d'avoir aussi une meilleure compréhension du rôle des cyclones dans la circulation atmosphérique et océanique, même dans les conditions climatiques actuelles.
Une nouvelle fois, nous nous heurtons à un historique trop court et à une complexité qui font qu'il est très difficile de se prononcer avec certitude. Pour autant, ce n'est certainement pas une raison pour continuer de jouer aux apprentis sorciers avec le climat de la Terre dont l'incroyable stabilité est le garant de la survie de nos sociétés.
Sources : notre-planète.info et Station05