Il faut se détendre
Vois-tu cher lecteur assidu et pas assidu il faut que je me détende après une diatribe avec un élu qui se croit au-dessus de tout. Dieu ou Diable, peu importe. Tout d'abord j'ajoutais un peu de crédit à sa méprise histoire de voir si cela tenait de la psychiatrie ou de quelque chose de plus conscient. N'ayant que peu apprécié mon inspection mentale, il me toisa de plus belle et me décocha un regard foudroyant. Sur le coup j'en fus toute remuée...et si c'était vraiment L'Un ou L'Autre ? serait-il possible que je sois damnée ou emmenée sur le champs alors que j'ai encore tant à faire dans ce bas monde, comme le ménage, mon cours de basse, lire ma pile de livres en attente d'être dévorés autrement que par les mites ? Non, je vous le dis, on ne voit pas sa vie défiler mais on pense plutôt à tout ce qui nous reste à vivre. "Vivre", c'était pourtant le sujet pour lequel je l'avais abordé. Aider à vivre plus exactement. Non pas que je me soucie plus que la moyenne de mes semblables mais il m'intéressait de savoir pourquoi on dépense plus pour aider à mourir que pour aider à vivre. Je n'ai pas eu de réponse bien sûr, pour cela je devrais me contenter de quelques chiffres glanés ça et là, par des gardiens de la raison peut-être ?
"Les militants ont disposé sur la place des Nations une rangée de 160 cartons représentant chacun dix milliards, soit au total 1631 milliards de dollars. C'est le chiffre des dépenses militaires mondiales en 2010 selon l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm , en hausse de cent milliards par rapport à l'année précédente.
Cinq fois moins
Les manifestants ont en même temps disposé des cartons, nettement moins nombreux, représentant les sommes dépensées par les gouvernements pour réaliser les Objectifs du développement fixés par l'ONU pour 2015, soit 329 milliards de dollars par an.
«Le monde consacre cinq fois moins d'argent au développement qu'au secteur militaire», a dénoncé le secrétaire général du BIP Colin Archer, en appelant le monde à se mobiliser pour inverser la tendance."
Cela dit, pauvre élu, il n'y est sûrement pour rien à ces chiffres mais tout de même, péter plus haut que son cul peut amener ce genre de questions! Et sa tête ne me revient vraiment pas.
Exit I