IRL
Faut-il des rencontres virtuelles pour visiter sa propre ville plus en détails et en réel ? Probablement. C'est ce que j'ai expérimenté ce week-end. On connaît tout sans pourtant voir. On passe aveuglement pour se rendre du point A au point B.
Faut-il montrer les endroits où l'on a vécu et respiré et où, en détails, on pourrait expliquer la moindre griffure sur un mur ? Ou alors privilégier les lieux communs, le connu, archi reconnu ?
Difficile de choisir.
Alors on fait un subtil mélange, un peu hétéroclite, qui ne veut peut-être pas dire grand chose mais qui se met en place plus ou moins consciemment.
On se parque vers notre ancien quartier bien aimé, celui où les odeurs et la décrépitude a toujours le goût de la vie que l'on menait. Le quartier chaud et animé qu'on hume alors à plein nez pour se souvenir des gens, des ambiances passées, de notre vie d'avant, celle, insouciante où les interdits étaient dûment bravés.
On aimerait descendre un peu le long du chemin mais on ose plus vraiment de peur de voir les ombres des souvenirs nous envahir et nous faire replonger dans le passé. Ce n'est pas bon, il faut toujours avancer.
Alors on prend un petit détour, un qui est proposé et qui vaut le coup.
Pour l'ONU, les photos sont de Nicole
Mais juste à côté il y a l'hôtel Intercontinental, et à nouveau on se fait emporter par des nuits et journées passées dans le luxe et les affaires. On s'envole à New-York, le temps d'une pensée. Ta montre invisible est réglée sur pause, un instant hors du temps
Le lac. Une expo sur la terre. C'est beau.
La cathédrale, avec vue sur la rade.
On pourrait aller voir Calvin aussi.
En rentrant on ira voir le Globe (le Palais de l'équilibre), de nuit il est superbe.
C'est celui de l'expo 2002. Placé au CERN, il sert maintenant de lieu de conférences et d'expos.
Suite de la balade un de ces jours prochains.