place vide
La rose que tu m'as offert lundi dernier est morte comme toi vendredi soir.
Une dernière semaine ensemble au travail et personne ne s'en doutait.
Tu avais l'air enjoué et on a rit, pas trop râlé.
Tous les jours je t'ai remercié pour l'odeur de cette rose
Pour le champagne offert que j'ai bu avec des amis samedi.
Ce week-end qui commençait, tu n'en as pas profité.
Tu me disait toujours de jolis mots : "bonjour mon petit coeur, mon soleil."
A midi, tu aurais dû être là, sur ce banc, au soleil, à attendre la reprise, un peu endormi et je serais passée doucement sans te réveiller.
Maintenant, cher ami "ici repose" comme tu te surnommais toi-même :
Repose en paix !