Champagne
Cette semaine le Colibri Cerisette se penche dans le fût et nous propose de nous exprimer sur la vigne et l'écologie.
Comme préambule allez voir son article cela m'évitera de répéter toutes les mauvaises choses qu'on peut trouver dans le vin et les dégâts que peuvent causer à la nature, les pesticides et autres engrais.
Pour ma part, pour avoir goûté à du vin "bio" , je dois franchement dire que je le trouve imbuvable et comme en la matière j'ai des goûts de luxe, ma solution écologique est de ne plus en boire. Mais alors plus du tout, qu'il soit bio ou Chateau Yquem 1956 (merci Hélène pour l'année), idem.
Par contre j'ai de la peine à me passer de Champagne et tous les soirs dans un bain de...Champagne, je bulle.
Enfin presque...il n'en demeure pas moins que j'aime le Champagne et que j'ai cherché si cela était possible de boire du Champagne bio. La réponse est non. Pas complètement. Le climat de la région de Champagne, Champagne-Ardenne, ne se prête pas à une viticulture à 100% biologique.
Il est toutefois possible de n'utiliser aucun herbicide, d'acaricide et insecticide ni aucun produit anti-pourriture. En Champagne il y a deux maladies importantes qui sont l’oïdium et le mildiou. Contre l'oïdium on pourra avoir recours au soufre (produit naturel) mais contre le mildiou, l'usage du cuivre, solution jusque-là utilisée par les viticulteurs bio, est fortement déconseillée maintenant (il est en effet scientifiquement reconnu que le cuivre est un puissant toxique pour le sol). Il vaut mieux, dès lors, utiliser quatre ou cinq fois par an au maximum un produit chimique de synthèse composé de molécules stables (métiramzinc, dithiocarbamate, mancozebe et Folpel).
J'ai trouvé une partie de ces infos sur un site d'un couple de viticulteurs qui me semblent très réalistes et responsables.
Santé !