Ephéméride du 8 juin - Semaine du beau - David, Nadal, Desnos et Carlus :)
Que des beaux cette semaine, j'ai décidé que c'était ma fête. Il va falloir fouiller quand même car entre les papes qui reviennent à toutes les sauces et les dictateurs qui s'étalent dans le temps, les gens beaux de coeur ne sont toujours ceux dont on parle le plus. Et puis le physique va compter aussi
1504
Installation du David de Michel-Ange
Le David de Michel-Ange prend place dans la cathédrale de Florence.
Beau oui, mais s'il avait décidé de s'expatrier aux Etats-Unis que serait-il devenu ? Et s'il avait avalé du maïs transgénique comment serait-il aujourd'hui ?
Réponse chez Carlus, un autre beau, que j'ai vu presque aussi nu que David.
Ensuite on pourrait dire : on prend les mêmes et on recommence...
en
2008
Quatrième titre d’affilée pour Rafael Nadal
Rafael Nadal poursuit sa domination à Roland Garros en y remportant un quatrième titre d’affilée, grâce à une victoire facile de 6-1, 6-3 et 6-0 en finale sur le numéro 1 mondial, le Suisse Roger Federer. Les quatre victoires consécutives du joueur espagnol aux Internationaux de France égalent le record établi par Bjorn Borg de 1978 à 1981.
Lui, c'est pour sa coupe (de cheveux) et ses avant-bras, juste ça.
D'accooord il joue bien, il s'agit donc aussi d'un Bon joueur.
Beau perdant on ne sait pas encore.
Le dernier, en beauté avec un poème
Desnos, c'est beau mais triste...
1945
Décès de Robert Desnos
Poète, écrivain et journaliste, il écrit des poèmes pour son amie chanteuse et comédienne Yvonne George.
C’est aussi l'époque où il écrit La Liberté ou l’Amour, ouvrage qui sera condamné pour obscénités par le tribunal de la Seine.
En 1936, il s’efforce d’écrire un poème par jour pendant un an
Pendant la guerre, son activité journalistique lui permet surtout de couvrir ses activités de résistant actif : il est membre du réseau AGIR et de l’équipe des Éditions de Minuit.
Dernière photo de Robert Desnos
Un jour il est arrêté par la Gestapo et est incarcéré à Compiègne. Malgré les interventions de ses amis, il sera déporté au camp de Flöha en Saxe, où il restera un an. Libéré, il s'éteint à Térézin de misère, d’épuisement et du typhus.
Agé de cent-mille ans, j'aurais encore la force
De t'attendre, o demain pressenti par l'espoir.
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,
Peut gémir: neuf est le matin, neuf est le soir.
Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille,
Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu,
Nous parlons à voix basse et nous tendons l'oreille
A maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu.
Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses présents.
Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore
Qui prouvera qu'enfin nous vivons au présent.
Robert Desnos (État de veille, 1942)
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