Repas de fête
"Alors un bon gros plat d'hiver bien lourd ça vous tente ????? (je sens que nous allons plonger dans les recettes de terroirs là !)"
-Oui Lajemy, un bon plat d'hiver de derrière les fagots que j'ai déniché pour toi et Xaba
Je suis sortie un peu de la recette typique Suisse de la fondue au fromage pour vous proposer une subtilité pôle nordeste, tournant autour du fromage, elle aussi.
Voici la recette :
Vous tordez le cou à 300 apalatchuk (adorables oiseaux palmés) encore tièdes et, sans les déplumer, vous en farcissez un phoque préalablement éviscéré. Vous recousez l’estomac de l’animal qui recouvre ainsi sa silhouette d’origine, et vous laissez faisander le tout au soleil pendant les trois mois d’été. La pâte d’oiseau ainsi obtenue se mange comme repas de fête depuis des siècles.
Une petite anecdote concernant ce plat :
Après avoir dégusté du kiviat pour célébrer son retour – sain et sauf – d’une de ses expéditions, le grand explorateur Knud Rasmussen fut victime d’une multi-infection alimentaire et en mourut en 1933, après six mois d’agonie.
Conclusion: les Inuits l’emportent en subtilité culinaire, mais les Suisses se rattrapent en sécurité alimentaire. Du coup, le fromage au lait cru des Alpes fait match nul avec le fromage à l’oiseau tiède du pôle Nord.
Bon repas de Noël!
Source C. Baechtold
-Oui Lajemy, un bon plat d'hiver de derrière les fagots que j'ai déniché pour toi et Xaba
Je suis sortie un peu de la recette typique Suisse de la fondue au fromage pour vous proposer une subtilité pôle nordeste, tournant autour du fromage, elle aussi.
Voici la recette :
Vous tordez le cou à 300 apalatchuk (adorables oiseaux palmés) encore tièdes et, sans les déplumer, vous en farcissez un phoque préalablement éviscéré. Vous recousez l’estomac de l’animal qui recouvre ainsi sa silhouette d’origine, et vous laissez faisander le tout au soleil pendant les trois mois d’été. La pâte d’oiseau ainsi obtenue se mange comme repas de fête depuis des siècles.
Une petite anecdote concernant ce plat :
Après avoir dégusté du kiviat pour célébrer son retour – sain et sauf – d’une de ses expéditions, le grand explorateur Knud Rasmussen fut victime d’une multi-infection alimentaire et en mourut en 1933, après six mois d’agonie.
Conclusion: les Inuits l’emportent en subtilité culinaire, mais les Suisses se rattrapent en sécurité alimentaire. Du coup, le fromage au lait cru des Alpes fait match nul avec le fromage à l’oiseau tiède du pôle Nord.
Bon repas de Noël!
Source C. Baechtold